1. |
Et pendant ce temps...
04:17
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2. |
Cœur de nuit
01:43
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C'est au profond de l'ombre
Dans le silence épais
Au centre de tes nuits
Qu'il éclot de tes rêves
Captif consentant
Pris au tendre filet
De ton espoir immense
Il flotte
En suspension
Cœur d'ambre lumineux
Cerclé de lave intense
Cocon de tes soupirs
Glisse à l'orée du monde
Et les mailles ondulantes caressent sa lumière
Sous le souffle léger de tes lèvres entrouvertes
Sur ton visage muet au doux regard de brume
Lentement se dessine en tracés délicats
La résille ténue de ce qui jadis fut.
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3. |
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Cachés sous les feuilles
Ou tapis dans les fourrés
Immobiles dans les buissons
Ou perchés sur les branches
Ils nous observent passer
Leurs petits yeux clignent
Et brillent de curiosité
Oh j'espère Petit Peuple
Que ta candeur te préserve
Du futur qu'on te réserve
Fouissent et fouinent en frémissant
Reniflent et grignotent
Petit Peuple à plumes ou à poils
A carapace ou à écailles
Au rythme de la Terre
Vit sa vie juste à côté
Vit sa vie juste à côté
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4. |
La cabane
03:00
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Sous le dôme du ciel
Au plus près des Anciens
A deux pas du dolmen
Dressée à contre-temps
A contre-courant
A la marge du monde
Et des Hommes maudits
Sous le dôme du ciel
Sous le dôme du ciel
De terre et de brindilles
De blessures et d'amour
Résistante et fragile
Une cabane pour dénouer
L'écheveau des colères
Et jeter en riant
Les valises inutiles
Sous le dôme du ciel
Sous le dôme du ciel
Et le regard serein
De la nature sauvage
Sous le dôme du ciel
Un abri pour les corps
Et les cœurs douloureux
Et pourtant exultants
D'une poignée d'enfants
Bien résolus à vivre
Sous le dôme du ciel
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5. |
Poursuivre les nuages
02:38
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Ah, s'élancer ! S'élancer sous le vent ! S'élancer, s'envoler, poursuivre les nuages ! S'arracher à l'apesanteur, pour aller vivre ailleurs...
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6. |
Stupeur et Tremblement
02:00
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A pas de loup
La braise qui se coule
Sépare en deux la nuit
Au dessus
Le ciel d'un noir de suie
Et dessous
Désolation grise
Restent des cendres
Les cendres
C'est l'absolu silence
Qui vrille tes tympans
La terrible absence
Stupeur et tremblement
A pas de loup
La braise qui se coule
Sépare en deux la nuit
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7. |
Une autre voie
01:37
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Ça n'a aucun sens, mais on y va tout droit, en toute conscience.
On y va, on y va...
Vermines et scélérats, dans leur macabre danse, mènent le troupeau de rats.
On y va.
Aaah seras-tu rat docile ou scélérat ?
Aaah seras-tu rat docile ou scélérat ?
On y va, on y va...
Ou chercheras tu avec moi une autre voie ?
On y va, on y va...
Une autre voie ?
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8. |
Avalanche
02:30
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Agenouillées de force par l’infiniment lourd
Où s’avalanchent en masse les fracas des mots creux des puissances cyniques
Où s’étranglent en chuintant les cris asphyxiés des peuples
Sous des tonnes de plomb
Elles incantent, sans dire
Plongent et cherchent la force, et la légèreté
L’inspiration, l’envol
Paupières baissées, arcs de lune, elles implorent
Il faut
Réinventer l’issue
Avant l’écrasement
La chute
Résister à ce tourbillon
À la source d'acier qui vrille
Chasser la peur
Puiser profond au désir primitif
Sous l’ombre de leurs fronts
Derrière leurs yeux d’amande
Bouches livides scellées
Maudissent la déraison mortelle grimée d’or et d’argent
Hurlent en silence blême les corps déchiquetés
L’ardeur assassinée, et tous les innocents sacrifiés inutiles
Invoquent son envers par la folie qui sauve, vivifie et ranime
Brûlante et glacée
Comme les perles salées qui s’accrochent à leurs cils
Elles oscillent
Elles incantent
Elles flambent
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9. |
Chevaucheurs de Rêves
03:17
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Les chevaucheurs de rêves dévalent les collines
Traversent le brouillard et survolent les villes
Revêtus de poussière, et d'embrun, et d'espoir
Ils ont crevé la bulle, l'illusion du confort
Déchiffré les croyances, banni les certitudes
Qui empêchent de voir
Les chevaucheurs de rêves dévalent les collines
Et les griffes des colosses couverts de pierreries
Lacèrent vainement le courant qui les porte
Ces ogres insatiables au cœur racorni
S'effritent et se délitent
Gargouilles ridicules gonflées de vanité
Et vides d'avenir
Les chevaucheurs de rêves dévalent les collines
Et tout sur leur passage , comme châteaux de cartes
Chancèle et puis s'effondre
Et les graines fécondes qu'ils sèment aux quatre vents
S'enracinent et fleurissent
Les chevaucheurs de rêves dévalent les collines
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10. |
Le noeud
01:27
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Oh, dénouons-le, ce nœud !
Noué serré sec essoré,
Tressé d'entraves et de rendement,
D'obéissance au dieu Argent.
De nos doigts jeunes ou bien noueux,
Oh, dénouons-le, ce nœud !
Dénouons-le ensemble, ce nœud !
Oh, dénouons-le, ce nœud !
Noué serré obsolète desséché,
Tressé de mensonges et de peur,
De servitude à la loi du plus fort.
Oh, dénouons-le, ce nœud !
Dénouons-le ensemble, ce nœud !
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11. |
Oppose la Poésie
02:49
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À frénésie funeste s'oppose la Geste, s'oppose la Poésie
À frénésie funeste, flash info, flash photo, flots de fades fadaises, flux fétide, fièvre niaise, oppose ta Geste, pose ta Poésie, et tes libres élans créatifs vivifiants, et modèle la glaise et caresse la pierre, enlumine et colore mélodies et décors.
À frénésie funeste, flash info, flash photo, flot de fades fadaises, flux fétide, fièvre niaise, s'opposent la Geste et la Poésie.
L'intensité féconde ensemence le monde de sources primitives jusque là, dans l'instant, puisant au firmament et aux racines vives, et nous vibre au travers, du centre de la terre au cosmos infini.
À frénésie funeste s'oppose la Geste, se pose la Poésie.
L'intensité féconde ensemence le monde, de sources primitives jusque là, dans l'instant, puisant au firmament et aux racines vives, et nous vibre au travers, du centre de la terre au cosmos infini.
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12. |
Caresse de l'âme
02:52
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Il y a tant de rires
Qui te reviennent en éclat
Des échanges de sourires
Des douceurs et de la joie
Laisse aller le temps qui coule
Et te berce, et te lave
Abandonne tout le reste
Abandonne tout le reste
Caresse de l'âme
Caresse de l'âme
Ce passé qui resurgit
Au lent rythme des vagues
Tant d'amis, de paysages
Et tant d'amour dans ta vie
Laisse aller le temps qui coule
Abandonne tout le reste
Caresse de l'âme
Caresse de l'âme
Caresse de l'âme
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13. |
Aux amis !
02:03
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Aux amis, avec ou sans visage,
Sur tous les continents !
Écoutons ce rythme battre, ensemble,
Le poul de notre sang.
Issu des mêmes racines,
Celles qui nous rassemblent,
Écoutons le pulser, libre et sauvage.
Aux amis, avec ou sans visage,
Sur tous les continents !
Écoutons le rythme battre, ensemble,
Ce rythme, le poul de notre sang.
Issu des mêmes racines,
Celles qui nous rassemblent,
Écoutons le pulser, libre et sauvage.
Aux amis, avec ou sans visage,
Sur tous les continents !
Écoutons battre ensemble le poul de notre sang.
Aux amis, avec ou sans visage,
Aux amis, avec ou sans visage,
Libres et sauvages,
Libres et sauvages.
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14. |
L'alarme douce
03:27
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Paix sur la terre
Paix sur les hommes
Paix sur la terre
Paix sur la terre
Paix sur la terre
Paix sur les hommes
Que ces mots vides et creux enfin sonnent et résonnent
Relayés, déployés
Et frissonnent plus fort que ne peut briller l'or
Ô messagers de l'air aux gorges mirifiques
Sur tous les continents
Sonnez l'alarme douce
Sonnez l'alarme douce
Et ouvrez tous les yeux
Et ouvrez tous les cœurs
Et ouvrez tous les yeux
Et ouvrez tous les cœurs
Sonnez l'alarme douce et ouvrez tous les yeux
Et ouvrez tout le chœur
Donnez chair
Donnez corps à cette aspiration
Que chaque être porte en lui
Et même s'il l'ignore
Du début de sa vie jusqu'à l'heure de sa mort
Sonnez sonnez sonnez sonnez l'alarme douce...
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15. |
L'orage de Mai
02:59
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